Saviez-vous qu’il est possible de planifier une rencontre avec votre pharmacien, au moment qui vous convient, si vous souhaitez une consultation en lien avec la condition de santé présentée dans ce conseil.
Vous comptez les jours avant vos vacances tant attendues… et paf! Dès le premier jour de congé, votre corps décide de faire grève. Maux de tête, nez qui coule, fatigue extrême : est-ce vraiment de la malchance ou y a-t-il une explication? On démêle le vrai du faux ensemble et on vous partage les bons réflexes pour que vous puissiez profiter pleinement de votre pause bien méritée.
Si vous avez l’impression de toujours tomber malade en vacances, vous n’imaginez rien. Ce phénomène, appelé la maladie des loisirs, touche environ 3 % de la population selon une étude néerlandaise. Les symptômes les plus fréquents? Des maux de tête, une fatigue persistante, des nausées, des douleurs musculaires et parfois même un petit rhume.
Ce n’est pas une maladie au sens médical, mais plutôt la façon dont votre corps réagit à un changement brutal de rythme. Pendant les périodes intenses, votre organisme carbure aux hormones de stress, comme le cortisol. Ces hormones peuvent masquer temporairement les signaux de fatigue. Quand la pression retombe d’un coup, votre système immunitaire doit se réajuster, ce qui peut vous rendre temporairement plus vulnérable.
Selon une étude néerlandaise, la maladie des loisirs touche environ 3 % de la population. Parmi les hommes ayant participé à l’étude, 3,6 % ont indiqué avoir déjà ressenti ce phénomène la fin de semaine, et 3,2 % pendant les vacances. Parmi les femmes ayant participé à l’étude, 2,7 % ont indiqué avoir déjà ressenti ce phénomène la fin de semaine, et 3,2 % pendant les vacances.
Le travail et les obligations quotidiennes doivent parfois laisser place à des activités favorisant le repos et le bien-être. Mais attention! Plusieurs facteurs peuvent se combiner et transformer ce qui devrait être une pause relaxante en une visite chez votre pharmacien(ne).
C’est presque ironique : le stress chronique affaiblit vos défenses immunitaires, mais une poussée de stress intense peut les stimuler temporairement. Quand vous passez du mode « marathon » au mode « plage » sans transition, votre corps perd ses repères. Des études montrent que le risque de migraine augmente considérablement dans les heures qui suivent une chute marquée du niveau de stress. Ce changement occasionne une baisse soudaine du niveau de l’hormone du stress (cortisol), ce qui rend le système immunitaire plus vulnérable aux infections.
On connaît tous cette mauvaise habitude : sacrifier quelques heures de sommeil pour boucler les dossiers accumulés au travail avant de partir. Mauvaise nouvelle! Selon les études, dormir six heures ou moins par nuit multiplie par quatre votre risque d’attraper un rhume après avoir été exposé à un virus. Vous arrivez en vacances déjà affaibli, et votre corps vous présente la facture.
Vos horloges biologiques internes ne régulent pas seulement votre sommeil; elles orchestrent aussi l’activité de votre système immunitaire. Le décalage horaire ou même un simple changement dans vos heures de coucher peut provoquer une fatigue intense et réduire vos défenses immunitaires.
Voyager, c’est s’exposer. Les aéroports bondés, les buffets d’hôtel, l’eau locale : votre corps rencontre des agents infectieux auxquels il n’est pas habitué. C’est normal, mais ça demande de l’adaptation. Faites preuve de prudence et gardez en tête que de bonnes habitudes d’hygiène peuvent réduire les risques d’infection.
On accuse souvent l’air recyclé dans les avions d’être un bouillon de culture. En réalité, la plupart des avions modernes sont équipés de filtres haute efficacité pour les particules de l’air, similaires à ceux utilisés dans les hôpitaux, qui éliminent la grande majorité des virus et des bactéries. Le principal coupable est plutôt l’air extrêmement sec (environ 10 % à 20 % d’humidité), qui assèche les muqueuses du nez et de la gorge, notre première barrière de défense contre les pathogènes. Ajoutez à cela la proximité avec des centaines d’autres passagers, et le risque de transmission augmente.
On connaît tous quelqu’un qui tombe malade dès le début de ses vacances. Loin d’être un mythe, ce phénomène touche particulièrement les voyageurs sous forme de diarrhée du voyageur – un problème qui affecte 30 % à 70 % des gens lors d’un séjour de deux semaines, selon la destination.
Une bonne préparation est la clé pour mettre toutes les chances de votre côté. Pensez à vos vacances comme à un marathon : on ne se présente pas sur la ligne de départ sans entraînement. Il faut savoir se fixer des objectifs.
La première étape est de consulter un professionnel de la santé. Un rendez-vous santé-voyage chez Brunet vous permet de faire le point sur votre destination, de recevoir des conseils personnalisés, de vérifier si vos vaccins sont à jour et d’obtenir les médicaments sur ordonnance nécessaires (prophylaxie pour le paludisme, traitement pour la diarrhée du voyageur, etc.).
Commencez à vous coucher et à vous lever à des heures régulières. Si vous partez loin, on peut vous conseiller sur les stratégies anti-décalage horaire. C’est aussi le moment de privilégier une alimentation équilibrée pour préparer votre système digestif.
Buvez beaucoup d’eau et modérez votre consommation d’alcool. Vérifiez vos assurances voyage et notez les coordonnées médicales sur place. On peut vous aider avec ça.
Une fois sur place, quelques gestes simples peuvent vous aider à assurer votre bien-être.
Essayez de dormir entre 7 et 9 heures par nuit et de garder un rythme aussi régulier que possible, surtout les premiers jours.
Ne surchargez pas votre emploi du temps dès l’arrivée. Prévoyez des moments de détente pour permettre à votre corps de s’adapter. Une marche tranquille vaut mieux qu’un marathon touristique le premier jour.
Le lavage fréquent des mains à l’eau et au savon (ou avec un désinfectant à base d’alcool) est l’un des moyens les plus efficaces pour prévenir les infections respiratoires et digestives. Faites attention à ce que vous mangez et buvez, en suivant les recommandations pour votre destination. Choisissez des aliments cuits, pelés ou bouillis.
Buvez de l’eau régulièrement pendant le vol. Un vaporisateur nasal salin peut aider à garder vos muqueuses hydratées. Si vous portez des lentilles de contact, préférez vos lunettes durant le vol.
Une bonne protection solaire est indispensable. Soyez également conscient que certains médicaments peuvent rendre la peau plus sensible au soleil (photosensibilisation).
Le soleil : ami ou ennemi de votre immunité?
Le soleil aide votre corps à produire de la vitamine D, essentielle pour l’immunité. Mais attention : une exposition excessive fait plus de mal que de bien. Un coup de soleil est une brûlure qui stresse votre organisme. La protection reste prioritaire!
Un simple « coup de barre » post-stress se manifeste par des maux de tête légers et de la fatigue, mais sans fièvre. Ça s’améliore généralement en un jour ou deux avec du repos.
Une vraie infection s’accompagne de fièvre, toux productive ou symptômes digestifs sévères qui durent plus de trois jours. Dans ce cas, il faut consulter.
Certaines personnes doivent être particulièrement vigilantes.
Vous méritez de passer des vacances en pleine forme. Avec un peu de préparation et les bons réflexes, vous pouvez éviter que votre corps vous joue des tours. Passez nous voir avant de partir : on connaît les bons trucs pour que vous profitiez vraiment de votre pause.
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