Vous faites du sport par temps très chaud? Buvez beaucoup d’eau sans attendre d’avoir soif!
Au Québec, les étés sont courts, mais intenses. Quand les canicules frappent et qu’on s’active, on transpire : c’est inévitable. Et même si la transpiration est nécessaire à notre bonne santé, ses effets ne sont pas toujours agréables. Voici quelques conseils pour éviter les débordements.
Tout d’abord, essayons de comprendre ce qu’est la transpiration. Ce phénomène naturel permet à notre organisme de réguler sa température en évacuant le surplus de chaleur qui pourrait lui être nuisible.
C’est un mythe de penser que la transpiration a une odeur : la sueur, sécrétée par les glandes sudoripares, est principalement composée d’eau — et aussi de minéraux, de lactate et d’urée. Alors d’où viennent ces odeurs plus ou moins agréables? Des bactéries qui vivent dans notre organisme et qui se nourrissent de la sueur. Donc, plus on transpire, plus elles prolifèrent! C’est particulièrement vrai dans les régions axillaires et génitales, où nos glandes apocrines fournissent du bon gras aux bactéries.
Ne boudez pas le déodorant. La qualité varie selon les marques, mais les bons produits sont efficaces. Ils contiennent des ingrédients antibactériens qui éliminent les bactéries responsables des odeurs. Toutefois, dans le vaste choix, lequel choisir?
En succursale, on recommande souvent deux produits populaires auprès de nos clientes : le déodorant Kéops de ROC et l’antisudorifique Stress Resist à bille de Vichy — ce dernier offre une protection de 72 heures et est particulièrement efficace pour les femmes qui ont tendance à transpirer beaucoup. Vous n’êtes pas convaincue? N’hésitez pas à demander conseil à l’une de nos cosméticiennes. Elles sauront vous guider dans le choix du produit idéal en fonction de vos besoins.
Vous êtes sportive? Premièrement, sachez que les fibres synthétiques (nylon, polyester) emprisonnent la sueur et contribuent à la prolifération des odeurs. Comme vous n’avez pas envie d’avoir un jardin de parfums exotiques sous les bras lorsque vous bougez, tournez-vous vers le bon vieux coton ou d’autres matières naturelles qui facilitent l’aération et l’évaporation de la sueur.
Ensuite, privilégiez des vêtements amples. Les tissus collés à votre peau l’empêchent de respirer. Plus il y a d’air, moins il y a de moiteur, donc moins il y a de nourriture pour les bactéries à odeur
Vos pieds vous soignerez! Ou, du moins, vous ferez aérer... La plante est riche en glandes sudoripares, et comme la chaussure enveloppe le pied, il y a autant de circulation d’air dans vos chaussettes que dans un sauna. Ajoutez à cela un temps très chaud et d’intenses élans sportifs, et vous avez les meilleures conditions pour la prolifération d’indésirables effluves.
La règle d’or est de faire généreusement aérer vos chaussures entre deux séances de course et de laver vos chaussettes après chaque utilisation. Si vous êtes particulièrement sujette à la transpiration des pieds, utilisez un déodorant ou un antisudorifique conçu spécialement pour cette partie du corps.
Finalement, ne lésinez pas sur les douches! Il fait chaud, vous vous activez, vous transpirez abondamment : n’espérez pas que le soleil vous redonne la fraîcheur d’une rose en asséchant la sueur qui perle sur votre peau. Hop! sous la douche, et plusieurs fois par jour s’il le faut!
